• LE SILENCE DES ALBINOS

    Ils ont dit, ils ont prévenu ... l'ours peut se réveiller, le lion des montagnes rugir. Le vautour les accompagne, qui, même silencieux, même distant, dénonce le promeneur. Les rangers le savaient ! Et sur le chemin de la vie sauvage, longtemps j'ai regardé la neige, ce tapis de lumière ; longtemps j'ai plissé les yeux. Et peut-être ... peut-être l'ai-je vu, le terrible prédateur, le carnassier patient de me rencontrer aussi. Mais il s'est bien gardé de m'en parler !


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  • LAISSEZ PASSER : IL A DU RETARD !

    Le train part de Durango, petite ville du Colorado, et remonte vers le nord. Trois heures pour suivre un cours d'eau sur des roches dorées.


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  • C'EST PLUS C'QUE C'ETAIT !

    Le regard obscur et froncé comme ... il trônait face au comptoir. Dans la poche revolver, un objet insolite a tonitrue. Plus rapide que son ombre (éclairage halogène), il l'a saisi, et a dit :"Hi, honney!"


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  • LE DESERT EST DANS LE PRE 

    Ils les ont vues.
    Leur apparence était exactement celle de la mer dans la tempête. Zebulon Spike

    Créées par les vents qui soufflent sur la vallée St Louis, les dunes de sable de plus de 250 mètres de haut qui forment le coeur du parc offrent une vue improbable, inoubliable. Elles s'étalent sur plus de 50 km carrés. Leur sable est si fin et si léger, rendant leur existence même ténue, qu'il semble se dérober à vos yeux. Lois Friedland


    Au début, je n'y croyais pas. A peine un tas de sable. Les dunes se dessinaient au loin, claires et timides, écrasées par les sommets alentours. Je les voyais grandir, lentement, comme j'avançais vers elles. La route, rectiligne, interminable, était  bordée de fleurs qui rendaient plus incertain ce désert.
    Enfin, j'ai foulé le sable fin ; mais les dunes ont reculé ! Elles se font désirer jusqu'à leur crête, qui encore voudrait se dérober, presque liquide, sous nos pas. Pourtant, d'un sommet, l'erg est là, devant, tranquille, serein. Les montagnes ont disparu. Le désert est infini maintenant. Beau aussi parce que angoissant dans cette inlassable répétition des courbes de sable, dans sa clarté aveuglante.
    Un ciel menaçant s'avança ... je retournai à la voiture !


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