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    Après un jour de taxi-brousse, Keba et moi arrivions à Foudiougne d'où nous allions, le lendemain, prendre la pirogue qui nous mènerait à Fambine.


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  • Le plus jeune, le brun, est agressif, m'a-t-on dit. Il charge souvent : qui l'approche, qui le regarde. Les gardiens du troupeau sont partis il y a des années, et à présent les bêtes viennent dans le village chaque soir. Les gardiens devaient les en empêcher, mais ils sont partis : le troupeau reste formé, et il n'y a pas de lion sur l'île. Ils ont dit que leur présence est inutile.
    Mais deux fois par semaine, le sol du village entier, jonché d'excréments, doit être balayé, et le crottin brûlé. Cela représente beaucoup de travail. Et le jeune mâle est agressif. Il charge souvent.
    Je me suis toujours tenu à l'écart de ce zébu. Si je voulais m'en approcher, un villageois toujours m'en dissuadait. Alors je regardais les enfants qui le coursaient en riant.


     


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  • Au large des côtes du Sénégal, en face de Dakar, l'île de Gorée a été du XVe au XIXe siècle le plus grand centre de commerce d'esclaves de la côte africaine. Tour à tour sous domination portugaise, néerlandaise, anglaise puis française, son architecture est caractérisée par le contraste entre les sombres quartiers des esclaves et les élégantes maisons des marchands d'esclaves. L'île de Gorée reste encore aujourd'hui un symbole de l'exploitation humaine et un sanctuaire pour la réconciliation.


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