• Joshua Tree National Park

    UN ARBRE POUR UN DESERT 

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    Prenez votre temps ici, aussi, et laissez le désert s'emparer de vous. Le parc national de Joshua Tree propose le paradis contre la routine du quotidien, un espace pour aller à la rencontre de soi, un refuge pour l'esprit, et une place aux éléments.
    Ed Zahniser

    Guerre et paix
    Il faut (faut-il ?) se réveiller dans le parc aux aboiements du coyote. Il fait l'office du soir et du matin. Et du coq. Il est alors 6 heures, et le soleil a entendu le coyote claironner sa retraite. Les rocs se réchauffent lentement, tandis que le ciel pâlit. Il est un moment subtil, quand le ciel est encore d'un bleu profond, et les rocs déjà orange. Le bleu devient alors une couleur étrangement chaude.
    Il avait plu intensément tout le jour. Pendant la nuit, le vent était venu défier les nuages. Un long et féroce combat s'était donc engagé, rendant impossible le sommeil : les trombes d'eau ne s'abattaient plus sur le sol, elles y était violemment projetées par le vent devenu si fort que l'air pouvait paraître solide. Avant le lever du soleil, les nuages, peut-être trop légers maintenant, s'étaient retirés.
    Les traces du combat étaient nettes sur les routes où s'étalait un sable lourd. La pluie était enfin partie. Le froid la remplaçait. Cultivons
    Ce parc est devenu un territoire protégé grâce à l'amour qu'a porté Mrs Hamilton Hoyt aux déserts. Il a été "élu" Monument National par le président Roosevelt en 1936, et Parc National en 1994 par le président Clinton.
    La végétation révèle ici trois écosystèmes, qui correspondent à deux types de déserts et à une négation. L'ouest est ainsi le territoire de l'arbre de Joshue, au tronc spongieux ; il s'agit d'un désert Mohave. L'est, à moins de 910,4 mètres d'altitude, est occupé par les hêtres créosotes, dont les racines plongent à 30 mètres sous terre, et ça et là par le cactus cholla et des petits groupes d'ocotillo ; c'est le désert dit du Colorado. Enfin, cinq oasis à palmiers-éventail parsèment le parc.
    Ces oasis sont le refuge de bien des espèces animales, mais la vie s'étend au delà de ces petits paradis. Outre les insectes, notamment les termites qui bâtissent des tunnels de terre sur le sol, on peut rencontrer le hibou fouisseur, l'aigle doré, le rat kangourou, le lièvre, le bobcat, des lézards, le fameux roadrunner (bip-bip) et son inévitable rival : le coyote.
    La géologie du parc raconte une histoire brève et intense. Des monolithes granitiques s'entassent en de nombreux endroits. Ils sont le fait de poussées du sol qui ont mis à jour des bulles de magma. Les poussées sont encore présentes, faisant de cet endroit un terrain changeant. On s'en convainc facilement en considérant les nombreuses failles qui s'y croisent, dont celle de San Andreas.


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